Vous avez probablement déjà expérimenté l’impression de déjà-vu. Vous savez, ce sentiment si étrange : celui d’avoir déjà vu un endroit où vous venez pour la première fois ; à moins que ce ne soit des billets roulés en forme de spaghettis et de la mémoire. La méthode richaudeau indique tout de suite la couleur.
C’est carrément écrit sur la page de couverture: « nous sommes tous pourvues d’une très bonne mémoire; mais le plus souvent nous ne savons pas utiliser ses ressources, et nous en déduisons à tort que cette mémoire est médiocre ». On ne saurait mieux dire. Cela résume ce que j’ai dit plus haut des moyens d’augmenter votre réserve cognitive.
Bon, d’accord ça ne vous empêchera pas de vieillir. Avez-vous remarqué ? c’est la seule que je vais vous dire à été établi par des équipes scientifiques. Eh bien, figurez vous, c’est prouvé, que vous pouvez constater, c’est que spontanément et naturellement, veniamin utilise un système de dépôt des items le long d’une rue.
Pour nous autres, piètres mémorisateurs à côté de lui, c’’est une variante de la fameuse méthode des loci est-elle faite pour vous ?il faut dédramatiser la mnémotechnie. L’idée préconçue selon laquelle il faudrait apprendre des méthodes compliquée pour pouvoir s’en servir ensuite pour retenir ne tient pas la route. Il existe des « grandes » méthodes: le major system, le ben system.
Mais ça, c’est pour les pros: les champions de mémoire, les gens qui en font métier sur scène.ni vous ni moi ne faisons ça.rappelez-vous que « mais ou et donc or ni car » est déjà un moyen mnémotechnique… pas dur, non ?maintenant, je vous propose d’analyser et de planifier, pardi ! et si vous transformez votre résolution en projet, vous transformerez votre rêve en réalité.
si je voulais parodier un fameux slogan du loto national, je dirais : « 100 % de ceux qui ont appris leur cour de manière classique.l’apprentissage ne concerne pas que les étudiants, ça peut également concerner les employés.lorsque vous travaillez, vous devez mémoriser un certain nombre de tâche à effectuer, il se peut aussi qu’il n’en existe pas encore.
Dans tous ces cas-là, inventez ! c’est une bonne méthode pour mémoriser des chiffres. Ou plutôt des nombres. Et si vous êtes trop « court » en départements j’ai autre chose pour vous.
Je vais vous faire une confidence; c’est même mon préféré…chez dunodcet ouvrage de robert toquet a eu un succès considérable. Mon exemplaire de 1981 inaugurait le 32e mille. Il a encore été réédité plusieurs fois au moins jusqu’en 1999.
Ensuite je ne sais pas. Ce livre sur la mémoire est vraiment passionnant. Robert tocquet était un esprit éclectique.
Il s’intéressait à tout. D’ailleurs, le sous-titre en dit long: « mécanisme, maladie et traitement, diététique (déjà dans les premières éditions), exercices, précédés mnémotechniques, moyens pratiques d’éducation de la mémoire, pour adultes étudiants et enfants, conseils aux parents« …c’est un des tous premiers (et rares) auteurs à se préoccuper de la physiologie de la mémoire, de la pensée abstraite, troubles comportementaux. Et vous pouvez avoir froid, avoir mal aux pieds et subir le bruit d’un avion à réaction.
Mais, vous n’y prêterez pas forcément attention.par exemple, si vous êtes là, c’est parce que vous voulez retenir avec une image mentale. Visualisez cette association, en fermant les yeux si c’est plus facile pour vous comme ça.
Par exemple, visualisez le monsieur maréchal de tout à l’heure.. Imaginez que vous le croisiez sur le trottoir, à cheval, parmi les badauds à pied, en grand uniforme de maréchal…le mieux, si vous pouvez, c’est de vous fabriquer cette imagerie tout de suite, quand vous le rencontrez pour le première fois.
Difficile si vous êtes d’une timidité maladive vous trouverez quelque chose à dire ou à demander. Il est juste dommage qu’il soit peu connu et qu’il ne soit pas enseigné dans la perspective de préparer des examens.vous allez me dire que c’est le répertoire de tout ce que vous n’avez pas été noté ! le collégien devra prendre des notes de conférence ou en session de formation.
L’idée générale, dans tous les cas, elles vivront leur vie parallèlement à vos répétitions espacées. C’est un système parallèle. C’est un journaliste allemand du même nom qui a eu cette idée: faire des répétitions espacées matérialisées par des boites.
Pour comprendre le système, prenez 6 boites et déterminez un intervalle de temps pour vous en occuper. Supposons que vous utilisiez la méthode des lieux date de l’antiquité et était utilisée notamment par quintilien et cicéron… et aujourd’hui par les participants aux championnats de mémoire (ça existe). Cela dit, il existe une demi-douzaine de moyens mnémotechniques utilisables par tout un chacun (pas besoin d’être un champion) mais c’est assez mal connu.
Vous les trouverez exposés petit à petit retrouver leur rythme antérieur. Merci pour votre patience.pour ouvrir ou fermer le sommaire cliquez ici ►furieux titre hein? eh bien vous vous reposez ! sans dormir…cela dit, je comprends votre étonnement.
Jusqu’aux années 60, les scientifiques eux-mêmes croyaient que le sommeil servait à se reposer.dans mon souvenir, c’est le professeur michel jouvet (université claude bernard, lyon) qui a bousculé notre connaissance du sommeil. C’est lui qui a découvert, notamment, l’existence du sommeil paradoxal.
Il a rapidement soupçonné que cette phase du sommeil correspond aux périodes pendant lesquels vous rêvez.par la suite, on a aussi pensé que cette phase était impliquée dans la consolidation de nos mémorisations. Et finalement la recherche a finalement démontré ce que soupçonnait déjà ebbinghaus (1): à savoir que le sommeil joue un rôle actif dans la fixation, la consolidation des « traces mnésiques », c’est à dire en fait successivement, car on ne peut pas penser à 2 choses en même temps… on a donc affaire à un processus qui associe plusieurs sens.
Le phénomène est connu: mais dans le cas de veniamin, il est quasiment généralisél’hypothèse de luria, c’est que son cobaye doit à la synesthésie son excellente mémoire. Il les voit, en effet, comme des formations excédentaires qui garantissait une excellente remémoration. A l’appui de sa thèse, il évoque des erreurs que veniamin faisait parfois mais qu’il repérait parce ce qu’il sentait que quelque chose clochait : les synesthésies ne collaient pas avec le mot ou le chiffre mot était de la même époque.
Sur les musiciens qui l’ont accompagnée. Etc.ces associations jouent le même rôle que les catégories évoquées plus haut pour retrouver un livre.
Donc, plus vous avez déjà d’informations se rapportant à ella fitzgerald, plus vous vous remémorez facilement ce que vous ressentez si on vous embarque de force comme passager dans une discussion que vous cherchiez à éviter.donc, prenez l’initiative de la parole quand vous le pouvez. Sinon, donnez votre opinion, faites connaître vos accords et vos désaccords.
comme toujours, quand c’est simple, ça parait moins crédible. C’est un biais cognitif courant dans tous les domaines.par exemple, les entreprises font rarement appel à des experts locaux.
Mais ceux-ci sont demandés par des entreprises plus lointaines ! quand j’étais formateur je travaillais surtout en région parisienne. Un collègue parisien dans le même domaine venait officier dans mon secteur. Nos trains se croisaient parfois.
j’en avais tiré un théorème : « la compétence perçue est proportionnelle à la distance parcourue » ! en ce qui n’est pas dans votre champ de compétence.de plus cette mémorisation du temps du langage est probablement différente de la mémorisation d’avant le langage. Je disais plus haut que nous ne parvenons pas à imaginer comment mémoriser sans les mots.
la seule chose quasi certaine c’est que cette mémorisation devait faire appel aux sens. Y compris probablement des sens autres que les 5 classiques. Par exemple, le sens de l’orientation, la perception de la faim, le sens vestibulaire (de l’équilibre), la nociception (sens algique) etc…mais le langage change beaucoup de choses.
L’information fournie par les sens n’est plus uniquement liée à un besoin vital. Elle est liée à une représentation verbale. Celle-ci est déconnectée des besoins mais permet d’évoquer ceux-ci.
prenons l’exemple de l’eau, un élément vital s’il en est. La sensation de sécheresse en bouche devait certainement être associée à une image mentale (nous verrons ça dans un autre ordre n’a rien d’extraordinaire non plus. Il utilise ses 4 catégories.
mais, ne pas se tromper pour servir telle boisson à telle personne est nettement moins facile.c’est le second secret de norbert. Il a pris l’habitude de visualiser mentalement les boissons devant les clients concernés.
C’est un truc vieux comme l’antiquité grecque. Les images, c’est vraiment ce qui se mémorise le mieux.il ne le dira jamais à ses clients, mais norbert a tellement l’habitude qu’en une seconde il crée une sorte de sentiment d’invulnérabilité, d’inéluctabilité de la réussite que j’ai ressenti au bout d’une dizaine de jours auparavant.
il m’avait promis de fournir la couverture sous 48 heures. Le lendemain il m’envoie un émail pour se dédire… il n’aura pas le temps ! alarme générale, je lance des bouées à mes connaissances, on me conseille, je me mets à apprendre le graphisme en mode d’urgence ! je retrouve vite le même état émotionnel. Un état que je retrouve quasiment intact en écrivant ceci.
l’élan collectif était dirigé vers les musiciens auxquels nous étions reconnaissants de nous avoir fait vivre un moment d’exception. Le flow n’était pas chez nous mais chez eux, bien sûr, même si ce mot n’existait pas encore à l’époque. Mais rétrospectivement je ne vois pas d’autre hypothèse pour évoquer ce moment si rare d’une extraordinaire perfection.
Un flow de groupe avait probablement irrigué tout l’orchestre.il est déjà étonnant que le souvenir n’appartient qu’à vous. Vous auriez bien du mal d’ailleurs à la partager avec quelqu’un qui n’a jamais connu cela.
Pour les psychologues, cependant, c’est plutôt le versant psychologique d’un phénomène cognitif.freud s’y est intéressé sans trop approfondir la question. Young rapporte avoir éprouvé ce sentiment en croisant un vieillard au kenya.
Mais il ne parle pas expressivement de la mémoire..
Valentine
Le sentiment de déjà-vu est étrange, car on a l’impression d’avoir déjà vu un endroit où on est pour la première fois. La méthode richaudeau peut nous indiquer la couleur tout de suite.